Facebook vient de franchir, selon ses dires, la barre des 200 millions de membres (dont 9 millions dans l’Hexagone). Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social, explique sur le blog Facebook que c’est un « bon début ».
Pour la suite, le PDG, quasi lyrique, ne manque pas d’ambitions : « Il existe encore de nombreuses personnes et de groupes dans le monde dont nous voulons connecter les voix avec ceux qui désirent les entendre (…) Nous travaillons à exporter le pouvoir du partage à chacun, où qu’il se trouve dans le monde. »
Le jeune entrepreneur rêve d’un Facebook mondial et multiforme, « un service que chacun puisse utiliser, n’importe où, qu’il s’agisse d’une personne, d’une société, d’un président, etc. ». De nombreux hommes politiques y animent une communauté de sympathisants, à l’instar de Barack Obama. Le démocrate s’était servi du réseau social pour motiver ses troupes et pour lever des fonds lors de la campagne présidentielle américaine. Mark Zuckerberg cite également le président français, Nicolas Sarkozy.
Pour la bonne cause
Pour fêter ce beau résultat, après à peine cinq ans d’existence, le réseau social propose à ses membres, sur son groupe Facebook for Good, de faire une bonne action, en achetant des cadeaux virtuels, à envoyer à d’autres membres. Entre 90 et 95 % des fonds seront reversés à 16 associations caritatives, le reste servant à couvrir les frais de transaction. Certains présents ne sont disponibles que jusqu’au dimanche 12 avril.
Le réseau social a également publié une vidéo qui retrace sa croissance depuis 2004. Si Facebook se réjouit de compter désormais autant d’amis, les derniers temps n’ont pas été une mer d’huile pour le site, tancé par ses membres sur les conditions d’utilisation et, plus récemment, sur sa nouvelle page d’accueil. Sur ces deux dossiers, la vedette du Web 2.0 a été contrainte de faire machine arrière.
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