Passer au contenu

Facebook répond à la polémique sur son démantèlement

Le patron du groupe Mark Zuckerberg est monté au créneau pour combattre l’idée d’une scission permettant à WhatsApp et Instagram de retrouver leur indépendance.

Mark Zuckerberg, qui n’accorde que très rarement des interviews, s’est entretenu avec Laurent Delahousse sur France 2 à l’occasion de son passage en France vendredi dernier. Il a notamment réagi à la possibilité d’un démantèlement de Facebook. « Cette proposition n’est pas une solution », a-t-il affirmé. « Si ce qui nous importe c’est la démocratie, les élections, alors il faut qu’une entreprise comme la nôtre puisse investir des milliards de dollars par an pour mettre en place des outils qui permettront de lutter contre les interférences ». Même chose pour la protection des données des utilisateurs.

« le succès ne devrait pas être pénalisé »

Le vice-président de Facebook Nick Clegg a également publié une tribune dans le New-York Times où il explique que le problème, ce n’est pas la taille de l’entreprise. « Etre gros n’est pas en soi mauvais. Le succès ne devrait pas être pénalisé », a conclu Nick Clegg. La direction de Facebook entend démontrer qu’il ne faut pas affaiblir le groupe, sinon il n’aura plus les moyens de lutter contre les tentatives de manipulation et les vols de données, alors que ces problèmes demeureront de toutes façons quelle que soit sa structure.

C’est l’ancien compagnon d’armes de Zuckerberg Chris Hugues qui a avancé l’idée d’un démantèlement la semaine dernière en affirmant que Facebook était devenu trop tentaculaire et puissant. Selon lui, il faudrait scinder le groupe en trois : le réseau social Facebook, WhatsApp et Instagram.

Source : New-York Times, France 2

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Amélie CHARNAY