Le 9 décembre, Facebook modifiait une fois de plus ses paramètres de confidentialité. Ce n’est pas la première fois que le réseau social aux 350 millions de membres opère un tel changement. Et chaque fois, c’est source de polémique. Cela a même été jusqu’à la fronde des usagers, début 2009, lorsque, par une légère modification des conditions générales, le site s’appropriait une partie des données des membres. Suite à cet épisode, Facebook avait promis de se refaire une virginité. De fait, si elles ne sont pas parfaites, les nouvelles règles de confidentialité vont dans le bon sens. Il est désormais possible de choisir avec qui on partage chaque contenu, et les nouveaux réglages permettent à l’usager de mieux contrôler ses données.
Une vocation sociale
Seules certaines informations comme le nom, la photo ou les groupes de fans auxquels on appartient ne peuvent être rendues privées. Pour Facebook, cela va de soi puisque la vocation du site est la socialisation : y être totalement invisible n’aurait pas grand sens. Mais il subsiste de véritables problèmes. D’abord, lors de leur application, les paramètres par défaut rendent publique une partie des données. C’est à l’utilisateur de les privatiser. Et des infos, que vous ne souhaitez pas rendre publiques, peuvent être diffusées par vos amis ou des applications tierces. Tout n’est pas aussi simple à contrôler. Les paramètres sont éparpillés et enrobés d’un vocabulaire qui prête à confusion. Volontairement ? La question se pose, car les recommandations du site incitent à laisser un maximum de contenu public. Tant que Facebook était un réseau plus ou moins fermé, cela ne portait pas trop à conséquences. Mais depuis peu, ce que vous publiez sur Facebook peut être indexé par des moteurs de recherche et échapper à votre contrôle. Plus que jamais, il convient donc d’être prudent et de ne pas y publier tout et n’importe quoi
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