‘ Les concepteurs ont l’intention de charger des frais de 3,99 dollars par mois pour l’accès au site Web. Le but de cette lettre est de se mobiliser afin que Facebook ne devienne pas
payant. ‘ L’information est fausse, elle fait le plus souvent référence à un reportage diffusé sur une chaîne de télévision canadienne où le sujet n’est même pas abordé. Elle a récemment été démenti par la start-up à nos
confrères d’Eco89.com. Il s’agit donc au mieux d’une rumeur, au pire d’un hoax. Mais elle se répand aujourd’hui à la vitesse de l’éclair sur le premier des réseaux sociaux au monde.Créé le 9 septembre 2008, le ‘ groupe ‘ intitulé ‘ Ceux qui n’utiliseront pas Facebook s’il devient payant ‘, revendique déjà plus de 66 000 membres. Une goutte d’eau
comparée aux 150 millions d’utilisateurs du réseau social à travers le monde, mais une belle audience tout de même pour un groupe Facebook (c’est-à-dire un espace réunissant des personnes ayant un centre d’intérêt commun). Alors pourquoi un tel
engouement ?Tout d’abord parce que le réseau social est un site qui se cherche, à commencer sur le plan économique. Facebook, dont le cabinet eMarketer estime qu’il devrait réaliser près de 265 millions de dollars de revenus en 2008, ne serait
toujours pas rentable. La faute à un modèle économique aujourd’hui totalement bancal, à quelques maladresses marketing et au manque d’appétit des annonceurs publicitaires pour les réseaux sociaux et autres plates-formes de blogs. Autant dire que
malgré le lancement récent de
Facebook Connect, l’année 2009 ne devrait pas arranger les choses.Enfin et peut-être surtout, ce qui inquiètent ?” certainement à juste titre ?” les utilisateurs de Facebook, c’est aussi le devenir de leurs données personnelles publiées sur le site. Impossible aujourd’hui de savoir
ce que deviendrait cette base de données géante si le réseau social venait à être en très grande difficulté. Alors pour le moment, faute de mieux, les internautes jouent à se faire peur en brandissant le spectre imaginaire de la fin de la gratuité
sur Facebook.
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