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Facebook Messenger : que pourrait changer l’arrivée de la publicité ?

Facebook devraient commencer à afficher de la publicité au sein de son application de messagerie instantanée dès le deuxième semestre 2016. Que cela changerait-il concrètement à l’utilisation de Messenger ?

Les utilisateurs de Messenger vont-ils bientôt subir l’affichage de publicités au sein de leurs conversations ? Comme le rapporte BFM Business, citant le site américain TechCrunch, Facebook a envoyé un document à certains de ses annonceurs partenaires, leur expliquant que le système serait lancé au deuxième trimestre de cette année. Que cela changerait-il concrètement ?

Tout d’abord, le système pourrait être assez intrusif. Une publicité envoyée par une marque à un utilisateur de Messenger s’afficherait en effet sur un écran verrouillé si les notifications sont activées sur le smartphone. La publicité serait considérée comme un message à part entière émanant d’un correspondant classique. Sur ce point, il serait donc difficile de justifier cette expérience utilisateur : peu de gens aiment être dérangés pour prendre connaissance d’une publicité.

Les notifications envoyées par les marques via Messenger.

Des publicités dédiées à la relation client

Conscient de ce phénomène, Facebook a donc bien réfléchi à cette nouvelle manne publicitaire. En effet, les annonces n’apparaitraient pas au sein d’une conversation privée avec l’un de vos amis, mais lors des échanges que l’utilisateur pourrait avoir avec des marques. Facebook veut en effet faire de Messenger l’un des outils incontournables de la relation client. Au moindre problème avec un service ou un produit, il serait ainsi possible de contacter le service client de l’entreprise via la messagerie instantanée.

C’est dans ce fil de conversation que les publicités s’afficheraient et non pas dans des échanges privés. Facebook est donc très prudent quant au business model qu’il veut désormais trouver pour Messenger. Lancée en 2011 sur iOS et Android, l’application s’est en effet d’abord attachée à rassembler le plus d’utilisateurs possibles – ils sont désormais 800 millions – avant de trouver comment rentabiliser le service. Une stratégie qui avait fait le succès du modèle de Facebook.

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Jean-Sébastien Zanchi