Facebook a décidé de prendre des mesures après la diffusion sur son réseau de l’attaque terroriste de Christchurch, le 15 mars dernier. La vidéo du massacre a été vue 4000 fois au total avant d’être supprimée, ainsi que les 1,5 million de versions dupliquées. « Notre but est de minimiser les risques d’abus sur Facebook Live tout en permettant aux utilisateurs d’utiliser le service de manière positive chaque jour », précise Guy Rosen, le vice-président en charge de l’intégrité.
Un blocage dès la première infraction
Facebook va donc être plus strict pour les utilisateurs de son service Live, en mettant en œuvre une politique « One strike » (une seule frappe). Tout utilisateur qui viole les conditions d’utilisation sera automatiquement bloqué du service de diffusion vidéo pendant une certaine durée, par exemple 30 jours. Ainsi, un internaute qui publie un message avec un lien vers un groupe terroriste ne pourra plus accéder à Facebook Live. Avant cette mesure, Facebook se contentait de supprimer la publication et ne bloquait l’utilisateur qu’en cas de récidive. L’éditeur compte par la suite étendre cette nouvelle politique à d’autres secteurs, en empêchant les personnes malveillantes de créer des publicités dans Facebook.
Mieux détecter les vidéos qui ont été modifiées
L’autre problème lié à la tuerie de Christchurch est que la vidéo d’origine a subi des modifications avant d’être publiée à nouveau, afin d’éviter d’être détectée. Facebook va donc investir 7,5 millions de dollars dans des nouveaux partenariats de recherche pour améliorer sa technologie d’analyse des images et des vidéos. Ces partenariats incluent les universités du Maryland, Cornell et Berkeley. L’objectif est de détecter les médias qui ont été manipulés (audio, vidéo et images), mais aussi de faire la distinction entre des publications involontaires et celles intentionnelles.
Source :
Facebook
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