L’Office des brevets américain (The United States Patent and Trademark Office) vient d’accorder à Facebook un brevet qui risque de faire grand bruit.
D’après les documents mis en ligne par le bureau américain, la société de Mark Zuckerberg a décrit une « méthode pour afficher un fil d’actualités dans un environnement de réseau social. La méthode comprend : le contrôle de diverses activités, le stockage de ces activités dans une base de données générant ainsi une pluralité d’informations… » La description mentionne également les commentaires et les liens que les membres partagent avec leur communauté.
Or ce modèle est loin de s’appliquer seulement à Facebook. Il concerne tous les réseaux sociaux comme MySpace, ou encore le site de microblogging Twitter. « Nous sommes heureux que le brevet nous ait été accordé », a expliqué dans un courriel un porte-parole de la société à l’AFP, sans expliquer comment Facebook pourrait l’utiliser.
Une demande de royalties ?
Déjà, sur Twitter, les internautes commentent : « Est-ce que Twitter enfreint le brevet de Facebook ? » « C’est ridicule, je vais déposer un brevet pour “ envoyer un message ”. » « La Toile va banquer ; bien joué Zuckerberg ! »
En effet, le numéro un des réseaux sociaux pourrait fort bien exiger des royalties pour permettre à ses concurrents d’utiliser des fils d’actualités. Interrogé par l’AFP, l’analyste indépendant Rob Enderle estime que le dépôt de ce brevet pourrait être considéré comme une manœuvre défensive contre Google.
Fin février, le moteur de recherche a lancé Buzz, un outil permettant d’afficher des actualités dans Gmail. Si l’arrivée de ce nouveau service ne s’est pas faite sans critique, notamment en ce qui concerne la confidentialité des données, elle montre la volonté de ce poids lourd de l’Internet de prendre part au Web 2.0. Espérons pour lui qu’il connaîtra plus de succès qu’avec Lively, un monde virtuel à la Second Life aujourd’hui fermé.
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