La direction de Cora Mondelange a décidé de ne pas poursuivre la procédure engagée à l’encontre d’une salariée du magasin. Nous avons conscience de l’émotion suscitée par les informations parues depuis ce matin. » Depuis ce message diffusé hier soir, mercredi 26 octobre, les internautes crient victoire. Le buzz provoqué par l’annonce du licenciement d’une caissière du magasin Cora de Mondelange, en Moselle, a porté ses fruits : cette employée ne sera finalement pas licenciée.
Les milliers d’anonymes qui l’ont soutenue par l’intermédiaire des réseaux sociaux, notamment sur Twitter et sur la page Facebook des hypermarchés Cora, ont réussi à faire plier la direction de l’entreprise, qui a – à son tour – utilisé Facebook pour annoncer l’annulation de la procédure. Il faut dire qu’en quelques heures, les utilisateurs de Twitter et de Facebook ont sérieusement bousculé Cora, notamment par le biais d’appels au boycott qui se poursuivent encore à l’heure actuelle.
Stupeflip à l’assaut des radios via Facebook
Dans un tout autre registre, bien moins dramatique mais tout aussi révélateur du pouvoir acquis par les réseaux sociaux, le groupe français Stupeflip a également réussi à faire parler de lui par le biais de Facebook. Les fans de ce combo provocateur et déjanté, qui a fait un carton au début des années 2000 avec Je fume pu d’shit, ont depuis quelques jours envahi les murs Facebook de plusieurs grandes radios commerciales, comme Europe 1, NRJ, Fun Radio ou Skyrock. Avec un objectif ambitieux : leur faire diffuser Gaëlle, le nouveau single du groupe. Et ça marche : le mur de NRJ, plutôt ronronnant d’habitude, est rempli de messages des fans de « Stup » qui réclament Gaëlle à corps et à cris.
Une mobilisation si forte que NRJ, beau joueur, a réagi et a diffusé hier soir la chanson sur ses ondes. Stupeflip a également eu droit aux honneurs d’Europe 1, qui a interviewé son leader Julien Barthelemy, alias King-Ju, dans l’émission Des clics et des claques d’hier. Cela n’a pas suffi cependant à calmer les ardeurs des fans, qui se sont désormais donnés pour mission de faire céder Skyrock et Fun Radio. Du « marketing » efficace, qui a l’avantage de ne rien coûter du tout.
Pied de nez
Car pour King-Ju, qui a initié l’opération depuis son propre profil, ce cybersquatting sur Facebook est aussi un pied de nez à une industrie de la musique qui n’a pas été tendre avec son groupe. En procès avec sa maison de disques, BMG, à la suite de l’échec relatif de son deuxième album, Stupeflip a produit son troisième disque Hypnoflip Invasion avec les moyens du bord, en proposant à ses fans de participer au financement de la galette et en organisant une intense campagne de buzz sur YouTube et Facebook. Un retour gagnant : la plupart des concerts du groupe affichent complet. Et dans quelques jours, Stupeflip sera à l’Olympia. En attendant, « l’invasion » de Facebook continue…
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