Comment lutter contre les fausses nouvelles (fake news en anglais) ? Facebook a déjà mis en place des outils pour lutter contre la désinformation mais veut aller plus loin. Tout d’abord, l’éditeur renforce sa politique anti-récidive. Lorsqu’une page ou un groupe est supprimé pour violation des règles de la communauté, Facebook peut désormais supprimer également d’autres pages et groupes, même si ces éléments n’ont pas atteint le seuil requis pour ne plus être publiés. Pour appliquer cette nouvelle stratégie, l’éditeur examine un large éventail d’informations. Par exemple, il vérifie si la page est administrée par les mêmes personnes ou si son nom est identique à celui de la page qui a été supprimée. L’objectif est de bloquer les utilisateurs qui utilisent des anciennes pages pour continuer à propager de fausses nouvelles. Précédemment, Facebook interdisait aux utilisateurs qui violaient les règles de créer de nouvelles pages ou de nouveaux comptes similaires, mais ne prenait pas en compte les éventuelles autres pages déjà présentes.
Un nouvel onglet dans la gestion des pages Facebook
Ensuite, les gestionnaires des pages disposent désormais d’un nouvel onglet, baptisé Page Quality (le terme français n’est pas encore connu). Cet onglet permet de connaître les contenus qui ont été récemment supprimés par Facebook, ainsi que ceux qui ont étés détectés par les fact-checkers tiers avec leurs niveaux de désinformation (Faux, Mélange, Faux titre).
Microsoft intègre le détecteur NewsGuard dans son navigateur mobile
De son côté, Microsoft a annoncé un nouvel outil pour lutter contre les fake news. Son navigateur Edge pour les appareils mobiles iOS et Android dispose désormais d’un détecteur de fausses nouvelles intégré, conçu en partenariat avec NewsGuard. Ce détecteur était déjà proposé sous la forme d’une extension pour la version PC de Edge, ainsi que pour Chrome, Firefox et Safari. En revanche, il n’était pas disponible pour la version mobile du navigateur de Microsoft. Pour l’instant, NewsGuard se concentre principalement sur les sites Web américains, mais compte étendre sa détection à des sites majeurs d’autres pays. Notons que le détecteur n’est pas activé par défaut dans le navigateur mobile et qu’il faut se rendre dans les paramètres pour le mettre en œuvre.
Source : Facebook, TechCrunch
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