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Facebook tente de contester les effets toxiques d’Instagram sur les adolescents

Des études internes auraient prouvé les effets négatifs d’Instagram sur la santé mental des jeunes. Facebook tente de se défendre en publiant deux documents. Mais va devoir s’expliquer devant le Congrès.

Facebook fait mine de jouer franc jeu. La plate-forme vient de publier deux de ses documents internes de recherche datant de 2019 concernant l’impact d’Instagram sur le bien-être mental des jeunes.

C’est une réponse directe au Wall Street Journal qui avait précédemment fait fuiter une partie de ces contenus. Dans une série de révélations, le média avait notamment pointé les effets pervers d’Instagram pour les adolescentes, et accusé Facebook d’en avoir conscience sans chercher à améliorer les choses.

Quatre documents supplémentaires révélés

Facebook a choisi d’annoter et de contextualiser ces études, de manière à en amoindrir les aspects les plus controversés. L’entreprise de Mark Zuckerberg avance notamment que les méthodes utilisées n’étaient pas aptes à produire des enseignements statistiques.
Au final, elle soutient qu’Instagram ne serait pas toxique. Pas de chance pour la plate-forme, le Wall Street Journal a aussitôt répliqué en publiant quatre documents internes supplémentaires allant dans le sens inverse.

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Facebook va devoir maintenant affronter le Congrès. C’est la responsable de la sécurité de Facebook, Antigone Davis, qui va se présenter ce jeudi 30 septembre. Son audience, qui ne manquera pas de revenir sur les derniers rebondissements, s’annonce mouvementée. En attendant, Facebook s’est dépêché d’annoncer reporter le lancement d’Instagram Kids qui faisait déjà l’objet d’une polémique.

Source : The Wall Street Journal

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Amélie CHARNAY