Il n’y a pas qu’en Tunisie que les Femen dérangent… Sur les réseaux sociaux américains aussi. Samedi 29 juin 2013, la page française des Femen a été temporairement bloquée et dimanche 30 juin le réseau a bloqué la page principale du mouvement féministe a dénoncé Inna Schevchenko, égérie du mouvement, dans une tribune sur le site du Huffington Post, le 1er juillet.
« On nous accuse de nous livrer à la pornographie et de promouvoir la prostitution », s’indigne la jeune femme. Facebook n’a pas dû apprécier les photos de ces militantes manifestant le plus souvent seins nus. En effet, les conditions d’utilisation du site interdisent tout contenu à « caractère pornographique ou contenant de la nudité ».
Pour Inna Chevchenko, « cet acte est la continuation logique de la guerre contre les Femen que livrent sur Internet différents groupes réacs : les nazis de l’Europe et des dictatures post-soviétiques jusqu’aux fondamentalistes islamiques. »
L’organisation a fait appel de la fermeture de ses pages et a demandé à ce qu’elles soient rapidement remises en service car elles sont l’un des principaux moyens d’informations du mouvement.
Ce n’est pas la première fois que Facebook fait preuve d’un peu trop de zèle dans sa chasse à la nudité ! Ainsi le tableau de Gustave Courbet, L’Origine du monde, a été censuré plusieurs fois, de même que l’affiche d’une exposition de photos de nus qu’avait annoncée le musée du Jeu de paume.
Si ce mardi la page française des Femen est de retour (avec les seins de ces dames floutés), la page principale est encore inaccessible.
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