Promise à un développement exponentiel, la niche de la gestion du cycle produit (PLM) est désormais fort encombrée. On y retrouve des éditeurs issus de l’informatique industrielle ?” PTC, Dassault, MatrixOne ?” et des grands du progiciel ?” SAP, Baan. Entre les deux, le Californien Agile apparaît pris en tenaille. Une situation que Greg Schott, son vice-président, qualifie de “dangereuse”, mais qui, ajoute-t-il, “offre l’avantage d’un positionnement unique”.
Le rôle central du référentiel produit
Agile insiste, en effet, sur son originalité, comme en atteste la dernière version de ses outils. L’accent y est toujours mis sur la création d’un “référentiel produit”, qui, à l’instar des référentiels clients de la gestion de la relation client, permette d’en avoir une vision historique, globale et partagée entre tous les acteurs concernés ?” le nouveau module Product Service and Improvement implique ainsi les populations commerciales et de service. De taille encore modeste ?” un chiffre d’affaires de 78 millions de dollars ?” et fragilisé par le contexte économique, Agile doit s’imposer face à des concurrents avantagés par leurs importantes bases installées. Pour cela, l’éditeur mise sur des alliances avec des grands pour une meilleure visibilité et des fondations solides, avec la satisfaction client comme priorité absolue et l’électronique comme secteur de prédilection.
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