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Le boîtier
Pour créer son ordinateur miniature, le choix du boîtier est primordial. Les références ne manquent pas, mais attention au format : comme avec un PC de bureau traditionnel, les dimensions et le standard de la carte mère sont décisifs. Le format le plus couramment accepté dans les boîtiers de petite taille – et le plus facile à trouver – est le Mini-ITX (17 cm de côté). Parmi les boîtiers compacts, citons l’ISK-100 d’Antec (90 euros env.), l’original Mini-Skeleton 90 de la même société (90 euros env.), le Cupid 1 d’A+Case (80 euros env.) ou l’Element Q de Thermaltake, plus encombrant (60 euros env.). D’autres standards de cartes plus petites, comme le Nano-ITX (12 cm de côté) et le Pico-ITX (10 x 7,2 cm) ont été développés par Via, mais ces modèles sont à la fois rares et peu puissants, et les boîtiers adaptés ne sont pas légion.
Le lecteur optique
Ce n’est plus un élément essentiel : vous pouvez désormais installer Windows 7 ou votre distribution Linux préférée à partir d’une clé USB. Cependant, si vous utilisez régulièrement des CD et des DVD – gravés ou pressés – l’installation d’un graveur s’impose dans votre mini-PC. Et là, sauf exception, c’est un modèle au format slim, initialement conçu pour portables (une fois de plus !) qui sera requis. Comptez dans les 50 euros l’unité, soit le double d’un graveur de DVD standard.
La carte mère, le processeur, la mémoire
Plus le boîtier est compact, plus il faut veiller à ce que les composants qui y sont installés dégagent le moins de chaleur. Vous pouvez bien entendu choisir une carte mère pouvant accueillir un traditionnel processeur pour PC de bureau ou pour portable (type Core i3/i5/i7), mais vous aurez du mal à trouver un système de refroidissement adapté au boîtier ! Et l’alimentation fournie, généralement inférieure à 90 W, risque de ne pas suivre. Préférez donc une carte mère intégrant un processeur à basse consommation basse et chauffant peu, tel qu’un Atom (D510 et D525 pour les plus performants), par exemple l’AT5IONT-I d’Asus (160 euros env.), ou la D510MO d’Intel (80 euros env.). Ces deux cartes utilisent un refroidissement passif, totalement silencieux ; certaines comportent un ventilateur, comme la GA-D525TUD de Gigabyte (80 euros env.). Du choix de votre carte mère dépendra celui de votre mémoire ; DDR2 ou DDR3, au format Dimm ou So-Dimm…
Le stockage
Les disques durs au format 3,5″, pour PC de bureau, sont souvent trop encombrants pour les boîtiers étriqués des mini-PC. Il faut opter pour un modèle 2,5″, du même type que ceux qui équipent les ordinateurs portables. Ces modèles grimpent aujourd’hui à 1 To par disque. La plupart des modèles fonctionnent à 5 400 tr/min ; ceux à 7 200 tr/min offrent des performances supérieures, mais ils peuvent être plus bruyants. Pour une configuration totalement silencieuse, vous pouvez opter pour un SSD, mais la facture sera salée : autour de 300 euros pour un modèle de 128 Go, contre seulement 60 euros pour un disque dur de 500 Go !
Le circuit graphique
Inutile d’acheter une carte graphique dans ce cas de figure. Le boîtier est de toute manière trop exigu pour l’accueillir. Les cartes mères Mini-ITX intègrent donc un processeur graphique, certes basique mais suffisant pour l’affichage général et même le décodage de vidéos HD. La puce en question est généralement une GMA 315 d’Intel, une Radeon 4250 d’AMD ou une Ion de Nvidia (GeForce 9400) : cette dernière est la plus performante des trois. Mais n’espérez pas non plus jouer en 3D.
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