Ce site de chats et de forums dédiés aux enfants et aux adolescents regroupe aujourd’hui presque 80 000 membres. Il doit aussi ouvrir un site de commerce électronique baptisé 123soleil et destiné aux jeunes.
01net. : Vous venez de quitter Disney France pour rejoindre une start-up de la nouvelle économie. Qu’est-ce qui a motivé votre décision ?
Fabrice Plaquevent: J’ai quitté Disney en début d’année en accord avec l’entreprise et je ne vous cache pas que j’ai reçu quelques propositions provenant de sociétés traditionnelles et d’entreprises de la nouvelle économie. Kazibao réunissait tous les éléments que je recherchais : un contenu fort et une vraie identité. J’ai été le directeur de la publication du Journal de Mickey, je sais bien ce que signifie une ligne éditoriale structurée et organisée, qui apporte quelque chose à ses jeunes lecteurs sans les décevoir.C’est ce qui vous a séduit chez Kazibao ? Je travaille depuis vingt et un ans dans l’économie réelle, dans la gestion des marques : après avoir été le patron des Schroumpfs, je suis devenu le patron de Mickey. La marque est au carrefour de ma vie professionnelle. La force de Disney réside dans la structure de ses marques et de ses déclinaisons, aussi bien en termes de magazines, que de livres, de vidéos, de textiles, ou encore de papeterie. Une marque est un lien très fort, privilégié, émotionnel et affectif, entre une certaine cible et un label. Kazibao compte quand même 80 000 membres avec un rythme de nouveaux inscrits constant et croissant.Quelles vont être vos premiers chantiers chez Kazibao ? Kazibao est une aventure dans laquelle je m’engage. Je vais d’abord sauter dans le wagon avant de remonter jusqu’à la locomotive ! Ceci dit, je vais avoir le rôle du chef d’orchestre, m’assurer que les développements prévus concordent avec le contenu, la marque et ses codes. Vous savez, à partir du moment où une marque fédère, tout est possible. Kazibao sera peut-être demain un magazine, après demain un label de musique. On peut envisager beaucoup de choses quand on dispose d’une base de données hyper qualifiée.Quel est votre point de vue personnel sur Internet et la vague des start-up ? Je suis fasciné par le Net en tant que média, pour sa force potentielle en terme de contenu et de communication. Par contre, je ne suis pas du tout attiré par le modèle économique du cash burning. Je travaille depuis vingt et un ans dans l’économie réelle et je ne sais pas faire dans le virtuel. Je suis d’ailleurs assez sceptique sur ces entreprises dont la fonction consiste à consommer du cash. Kazibao est une société basée sur les nouvelles technologies, mais installée dans léconomie réelle.
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