Décision informatique : Pourquoi avoir évincé votre messagerie Exchange au profit des solutions d’une petite société comme Oxyan ?Fabien Dupont : À mon arrivée, il y a un an, il fallait renouveler le système de messagerie des hôpitaux, mais aussi sécuriser leur réseau, tout en réalisant des économies. Rester fidèle à Microsoft signifiait
acheter des mises à jour Exchange, migrer vers Windows 2000, acquérir un proxy, etc. L’addition s’élevait à 11 000 euros TTC pour 50 postes, sans compter le matériel et l’installation. L’idée de ne plus dépendre de Microsoft, chez qui
rien n’est gratuit, s’est imposée.A-t-il été facile de faire accepter cette solution aux utilisateurs et à la direction ?FD : Les utilisateurs étaient un peu réticents au départ, car ils ont dû s’adapter à une nouvelle interface, moins conviviale que celle d’Outlook. Mais, peu à peu, ils ont apprécié les outils de communication
associés : le partage de documents, dont ils se servent pour les notes de service ou pour des bons de travaux, l’annuaire que nous avons refait, etc. En revanche, du côté de la direction, il n’y a pas eu d’obstacles, même si les boîtiers
d’Oxyan sont essentiellement fondés sur des composants open source.Comment s’est passée la migration ?FD : L’intégration a été prise en charge par ABG, un partenaire d’Oxyan. La migration a été réalisée service par service, sans problème particulier. Deux mois ont suffi pour tout mettre en place. Aujourd’hui, deux
serveurs ont été installés à l’hôpital intercommunal du Baugeois et à celui de Chalonnes, un troisième est en cours d’installation à l’hôpital de Longué.Que manque-t-il finalement à cette nouvelle messagerie ?FD : Il lui manque surtout une interface plus conviviale, qu’Oxyan développe actuellement. Autrement, les bénéfices sont à la hauteur de nos attentes : économie, sécurité, communication interne
améliorée… Des confrères du secteur de la santé, qui ont eu vent de notre projet, sont d’ailleurs venus me demander des informations.Responsable informatique dans le secteur public et, qui plus est, pour plusieurs structures à la fois, c’est un sacerdoce ?FD : C’est très enrichissant, surtout parce que les hôpitaux dont je m’occupe sont à taille humaine : je peux ainsi mener mes projets de A à Z. De plus, je suis en contact avec tous les corps de métier, du
chef cuisinier à la direction, en passant par le personnel soignant. C’est un poste que j’apprécie et qui m’a fait quitter celui de prestataire en SSII que j’occupais depuis neuf ans. Les hôpitaux locaux recherchent de plus en plus d’informaticiens
‘ volants ‘ pour mutualiser les coûts.
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