Pour se mesurer à Compaq ou CacheFlow, le constructeur F5 est parti d’un domaine qu’il connaît : la répartition de charge. Résultat, un serveur de cache matériel innovant qui pourrait bien inspirer des compétiteurs directs comme ArrowPoint (racheté par Cisco) ou Alteon (acquis cet été par Nortel Networks). Le Edge-FX ne se contente pas de stocker les pages web les plus demandées. F5 affirme l’avoir conçu pour travailler avec son répartiteur de charge Big-IP.
800 requêtes par seconde
Schématiquement, le Edge-FX fait passer le serveur de cache d’un rôle de composant passif à celui d’équipement actif, capable de dialoguer avec le répartiteur de charge ou le commutateur web. Il peut ainsi renseigner sur son activité ou éviter la redondance des informations mémorisées dans une ferme de serveurs de cache par l’analyse des adresses de page et des requêtes des utilisateurs.
En pratique, le Edge-FX s’installe en amont d’une ferme de serveurs web pour en alléger la charge, ou entre le routeur d’accès à Internet de l’entreprise et les postes de travail, pour réduire la consommation en bande passante. Selon les données du constructeur, son serveur peut traiter 800 requêtes par seconde et supporter un trafic entrant et sortant de 80 Mbit/s. L’essentiel des fonctions du Edge-FX provient de son logiciel de cache, élaboré par la start-up texane iMimic. Ce logiciel permet au serveur de cache de F5 de sélectionner les contenus à conserver en fonction de règles définies par l’utilisateur, ou encore de réguler le trafic en cas de montée en charge imprévue.
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