Le marché des solutions de DRM (Digital Rights Management) ou de gestion des droits numériques n’en finit pas de décevoir. Alors que la fraude a atteint des dimensions planétaires pour les fichiers musicaux, les solutions restent encore du do-maine du pilote. Netquartz se range du côté de ceux qui déplorent l’inefficacité des solutions techniques.Avec la version 1.8 de sa solution ez platform, le Français franchit une nouvelle étape en s’intéressant à la distribution de contenus autre que logiciels, un do-maine dans lequel Netquartz a connu quelques succès, notamment auprès des éditeurs de jeux.Contrairement aux solutions DRM traditionnelles, ez platform ne s’appuie pas sur la distribution de certificats numériques et le chiffrement du contenu. Netquartz a bâti sa solution sur le principe qu’à aucun moment la totalité du contenu ne doit être présente sur le poste de l’utilisateur. Pendant l’achat, l’internaute télécharge une partie du contenu puis, à chaque consultation, la partie manquante.Sachant que les données et le logiciel de lecture ne font qu’un, aucune exploitation n’est possible sans connexion à la plate-forme Netquartz. Cette dernière, reliée au système de paiement de la Société générale, encaisse les montants qui dépendent du nombre ou de la durée des consultations. Première application hors distribution de logiciels, la musique dont un prototype de lecteur est actuellement à l’étude.La solution est commercialisée sous forme de licence ou en mode locatif. Dans ce dernier cas, compter 1 070 ? (7 000 F) par mois pour un contenu, plus 10 % de commission sur les ventes.
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