Tout en cassant ses prix de 60 %, Right Vision lançait, il y a deux mois, l’Eyebox MAX 2.0, la nouvelle mouture de son serveur multifonction, avec une configuration matérielle améliorée. L’Eye-box MAX est désormais composé d’un disque
dur de 30 Go, de 512 Mo de RAM, d’une interface Ethernet 10/100 Mbit/s (pour connecter l’ADSL ou un routeur externe), de deux ports USB, d’un écran LCD tactile, d’un commutateur quatre ports Ethernet 10/100 Mbit/s et d’un serveur d’impression.
D’autres fonctions sont proposées en option, comme une carte RNIS, une carte point d’accès 802.11b (DWL-520 de D-Link), pour créer rapidement un réseau sans fil, ou l’ajout d’un deuxième disque de 40 Go, avec au choix les modes Raid 0 (sauvegarde
automatique des données) ou Raid 1 (redondance du système). Nous avons testé une configuration avec l’option wi-fi.
Configuration : sous le signe de la simplicité
Destiné aux petites entreprises qui n’ont pas de ressources, l’Eye-box MAX 2.0 se veut un outil facile à installer. Nous avons pu vérifier que c’était le cas. Après avoir rentré les paramètres TCP/IP de base, par le biais d’un petit
écran tactile, il suffit d’utiliser un navigateur pour la configuration. Pour cette étape, Un assistant (format Flash 5.0 fourni) est disponible (sur les huit étapes, seule la première est obligatoire). L’administration, également simple, est
réalisée à partir de fenêtres dédiées : gestion du réseau, du serveur, accès Internet, connexion modem ADSL externe, proxycache web, gestion des groupes d’utilisateurs, annuaire, partage de fichiers, messageries interne et externes, gestion de sites
web, de la sécurité, bureau virtuel pour les utilisateurs, etc. Côté serveur de messageries, il est possible de créer des comptes internes pour chaque utilisateur. Vis-à-vis de l’extérieur, l’Eye-box MAX n’étant pas un serveur de messageries
Internet, il peut juste rapatrier des messages provenant de messageries externes. Il les ventile alors dans les boîtes internes par un mécanisme de synchronisation mutuel ou individuel. Toute liberté étant laissée à l’utilisateur de se servir d’un
client POP ou Imap pour accéder à sa boîte, s’il ne souhaite pas utiliser le mécanisme de bureau virtuel. Nous avons également pu vérifier le bon fonctionnement de l’interface wi-fi, qui se configure à l’aide d’une fenêtre spécifique. Nous avons
connecté un poste client équipé d’une carte Linksys 802.11b/g sur le réseau. Notons que l’Eye-box MAX se comporte comme un pont et non comme un routeur wi-fi : les clients sont donc obligatoirement sur le même réseau IP que les postes du
LAN.
Mesures : une rapidité supérieure
Pour mesurer la rapidité de ce serveur, nous l’avons soumis à un test de service de pages web statiques avec une charge maximale de 24 clients simultanés et 48000 pages stockées. Nous avons ainsi mesuré le temps mis pour l’exécution
de toutes les requêtes sur le serveur. Résultat : l’Eye-box MAX 2.0 est presque trois fois plus rapide que son prédécesseur, l’Eye-box MAX 1.0, et que l’un de ses concurrents, le Cobalt Qube3 de Sun, qui nous ont servi de référence. Ces résultats
s’expliquent bien entendu par l’évolution du matériel et du logiciel de ce serveur. Cependant, avec 24 utilisateurs, l’Eye-box MAX fonctionne irrégulièrement, la charge étant plus importante : l’augmentation du temps mesuré n’est pas linéaire. Ce
résultat confirme le fait que ce serveur n’est pas une plate-forme conçue pour un nombre très important d’utilisateurs.
Notre avis : solution adaptée aux TPE
Ce type de serveur n’est donc pas comparable à un autre plus classique, de type Wintel ou Linux. Au final, l’Eye-Box MAX 2.0 correspond bien à la cible visée : les entreprises de moins de cinquante personnes qui désirent un équipement
tout-en-un pour débuter la mise en place de leur réseau d’entreprise, sans pour autant faire appel à un niveau de compétences important. Au regard des services fournis et de son prix, l’Eye-box MAX 2.0 a toutes les chances de réussir.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
