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Exploiter toute la puissance de son ordinateur

La puissance de calcul disponible ne se concentre pas uniquement dans le processeur d’un ordinateur. Découvrez les différentes facettes de l’accélération matérielle et exploitez les réserves de puissance de votre carte graphique !

C’est une affirmation que vous avez peut-être déjà entendue : notre cerveau est un organe très complexe et puissant dont nous n’utilisons qu’une fraction des capacités. Avec les PC, c’est un peu pareil ! La majorité des calculs sont réalisés au niveau du processeur, mais il subsiste des réserves de puissance pas toujours bien exploitées, notamment au niveau de la carte graphique. Dès lors, on parle d’accélération matérielle, lorsque des traitements initialement dévolus au CPU se retrouvent déportés ? et réalisés plus rapidement ? sur un autre composant de la machine. Ce concept, initialement mis en œuvre pour les calculs en virgule flottante (avec des coprocesseurs arithmétiques dédiés qui accompagnaient le processeur central, du temps des 386 et 486SX d’Intel), a véritablement pris son envol dans les années 90 avec l’arrivée des premières cartes accélératrices 3D. Demandez à un joueur qui a connu cette époque, il vous parlera des cartes Voodoo de 3Dfx avec des trémolos dans la gorge ! La société, rachetée par Nvidia en 2000, a marqué les esprits ; aujourd’hui, tout PC dispose d’une puce graphique qui descend, d’une manière ou d’une autre, de la famille Voodoo.Désormais, lorsque le processeur a besoin d’être soulagé, c’est du côté de la carte graphique que les développeurs vont chercher de la puissance disponible. Calculs spécifiques, rendu de pages Web complexes, lecture vidéo HD sont quelques exemples de mises en application. Toutefois, pas d’enthousiasme excessif. Nous avons pu le constater durant la préparation de cet article, certaines de ces technologies ne sont pas encore stables, notamment dans le domaine des navigateurs où nous avons constaté de grosses disparités d’un logiciel à un autre. Beaucoup de bonne volonté et de bonnes idées, mais aussi pas mal de contraintes et de restrictions. Mais il semblerait logique qu’au-delà du simple engouement passager, les technologies d’accélération matérielle se stabilisent, s’améliorent et se généralisent en étant simplifiées et transparentes pour les utilisateurs. Il serait fiées tellement dommage de ne pas utiliser son ordinateur à pleins tubes !

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Christophe Gauthier