En un an, le spécialiste américain de l’hébergement de sites web, Exodus, a multiplié ses pertes par 100. Avec un déficit de 583 millions de dollars (637,5 millions d’euros) pour le second trimestre 2001, Exodus a choisi cette semaine de recourir à la loi américaine sur les faillites (chapitre XI). L’entreprise dirigée par William Krause dispose de trois à quatre mois pour se restructurer. Au menu : le licenciement de 1 000 personnes, la fermeture de 10 à 15 centres d’hébergement et l’arrêt de la construction de 10 infrastructures. Si l’entreprise parvient à rétablir l’équilibre, elle disposera de 200 millions de dollars, levés auprès de GE Capital, pour se relancer. Dans le cas contraire, Exodus pourrait représenter une bonne affaire : la firme dispose de 4 500 clients et d’infrastructures solides. Les éventuels acquéreurs seraient a priori des opérateurs télécoms, comme Global Crossing (qui possède déjà 20 % de la société) ou Sprint. Les analystes attribuent la chute d’Exodus aux faillites des start-up qui constituaient une importante part de la clientèle de lhébergeur.
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