La première prise en main est un peu déconcertante du fait de la légèreté de l’appareil et de la taille réduite de la poignée. Une fois le boîtier calé dans le creux de la paume, le pouce replié en arrière a tendance à pianoter
sur les boutons droite?”gauche de la commande et à modifier les réglages image. Pas de panique. Il est possible de les désactiver, mais aussi de les personnaliser. Saluons au passage la richesse fonctionnelle de ce boîtier. Du tout automatique
au tout manuel, le P505 joue la carte de la polyvalence et du contrôle image approfondi. Il paraît plutôt simple d’utilisation grâce à une organisation espacée, simple et claire des commandes, des boutons raccourcis et des menus guidés.Cependant, la profusion de modes préprogrammés (22) et des réglages image risquent de perturber les non?”initiés. Dans l’ergonomie générale de l’appareil, notons toutefois l’oubli du bouton de revue rapide,
obligeant à passer en mode lecture. Équipé d’un flash érectible, d’un écran rotatif (unique viseur, mais d’une flexibilité excellente), d’un zoom 5x (sans stabilisateur) fileté pour filtres et convertisseurs optiques, le
P505 est vraiment polyvalent. On apprécie aussi sa rapidité générale, la discrétion de son zoom et sa bonne autonomie. On regrette en revanche la recharge lente du flash ou l’absence de mode rafale. Une lacune que vient compenser le mode
vidéo.Outre la qualité MPeg?”4 haute résolution et le son stéréo, il est capable d’enregistrer des séquences illimitées, séquence courte ou rétro?”séquence. Toutefois, ces atouts ne sauraient remplacer une qualité
d’image photographique juste correcte. Malgré une reproduction très fidèle des couleurs, la précision limitée des images et le bruit très marqué à 400 ISO ternissent un tableau jusque?”là très flatteur.
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