On recense une dizaine de types de virus. Pour simplifier, nous les avons classés en trois grandes familles, en excluant les chevaux de Troie, généralement associés au piratage.
On range dans cette catégorie les virus de secteur d’amorce et les virus d’applications. Les premiers affectent la zone du disque qui est lue au démarrage en remplaçant le secteur d’amorce par une copie d’eux-mêmes. Le virus est ainsi chargé en mémoire avant que l’utilisateur ne prenne le contrôle de l’ordinateur.
Tout aussi dangereux, les virus d’applications infectent les fichiers exécutables, c’est-à-dire les programmes (. exe, . com ou . sys). Ils s’exécutent lors du lancement du logiciel.
Risques :
refus de démarrage de l’ordinateur, ralentissement, messages d’erreur à répétition.
Cette famille de virus infecte uniquement des documents (Word, Excel, etc. ), en utilisant le langage Visual Basic pour Application (VBA). Inclus dans certaines pièces jointes, ces virus se propagent actuellement dans de fortes proportions et peuvent causer des dommages irréparables.
Risques :
effacement de données, modification de fichiers.
Ces virus utilisent des logiciels de messagerie (Microsoft Outlook et Outlook Express) pour se répandre à grande vitesse sur le réseau. Tels une signature automatique, ils sont envoyés à tous ceux qui figurent dans le carnet d’adresses du destinataire, à son insu, créant ainsi un redoutable effet boule de neige. L’exemple le plus frappant et le plus célèbre est celui du virus iloveyou, qui a contaminé une grande partie du réseau mondial en quelques heures.
Risques :
saturation de la boîte aux lettres, effacement de données, messages d’erreurs, contamination du carnet d’adresses.