Le PDG d’Apple est convoqué la semaine prochaine par une commission du Sénat américain, dans le cadre d’une enquête sur les pratiques d’évasion fiscale des entreprises, selon une information du site Politico. La marque à la pomme est, en effet, suspectée de tirer largement parti des paradis fiscaux et des mécanismes dites « d’optimisation fiscale ».
Ainsi, il faut savoir qu’Apple dispose d’un important trésor de guerre de 100 milliards de dollars, placés dans des fonds de placements « offshore ». Et pas question de rapatrier ce magot, pour éviter d’être taxé. Apple a déroulé en mars dernier un programme de versement de dividendes (45 milliards de dollars sur trois ans) et de rachat d’action (10 milliards de dollars). Pour réaliser ce programme, le fournisseur a préféré s’endetter plutôt que toucher à son pactole paradisiaque. Selon Bloomberg, cette façon de faire aurait permis d’épargner 9,2 milliards de dollars d’impôts.
Apple a répliqué en disant que l’entreprise figure parmi celles qui contribuent le plus à l’impôt sur les sociétés. « En 2012, Apple a payé 6 milliards de dollars d’impôts », a souligné Steve Dowling, un porte-parole de la société.
Lire aussi :
Apple va verser ses premiers dividendes depuis dix-sept ans, le 19/03/2013
Sources :
Les articles de Politico et Bloomberg
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