Même le commerce électronique fait des erreurs de conversion. Le vendredi 21 décembre, les visiteurs matinaux d’ Amazon.fr qui remplissaient leur panier virtuel ont eu le désagrément de constater que les bonnes affaires étaient surtout du côté du cybermarchand. Au rayon “Les nouveautés à prix choc”, le dernier album de Michael Jackson , par exemple, coûtait 115,51 euros, soit 757,70 francs ! Un peu cher pour une promotion. Président d’ Amazon.fr, Georges Aoun rejette la faute sur son fournisseur qui effectuait alors un test.
Pas d’incidences sur les ventes
“Alors que, traditionnellement, notre fournisseur transmettait ses prix en francs, il devait basculer en euros ce matin-là”, explique Georges Aoun. Chose qu’il n’a apparemment pas faite. Le flux de données est allé dans la mauvaise colonne, profitant au passage du coefficient multiplicateur de 6,55957. Il ne restait plus qu’au service client de contacter les acheteurs lésés, mais qui ne s’étaient pas aperçus de la surfacturation. Cet “eurocafouillage” ne devait pas remettre en cause le respect des prévisions de ventes des fêtes de fin d’année, soit de quinze à vingt mille commandes par jour. Lancé le 31 août 2000, le site français d’Amazon avait d’emblée opté pour l’euro comme unité de base, à la différence de la filiale allemande qui a dû revoir une partie de son système d’information.
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