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Euridis surfe sur l’expansion des NTIC

L’école forme des ingénieurs commerciaux rompus aux nouvelles technologies de l’information et des communications. L’expérience et le recrutement sont garantis par l’alternance formation-stage.

Les ” Euridissiens ” semblent satisfaits de l’esprit de l’école. Venue de Lille, Euridis s’est installée à Paris en 1991. La convivialité y est de mise. Elle est d’ailleurs facilitée par la diversité des étudiants, rassemblés en promotions de quinze. Ils proviennent non seulement du commerce, mais aussi de la gestion, de l’informatique, et même des technologies végétales… L’écoute et le professionnalisme des intervenants, ainsi que le travail en petits ateliers contribuent également au dialogue entre les étudiants et leurs formateurs. La formation reste toutefois centrée sur la France. Et, malgré l’étude de l’anglais en petits groupes et les quelques départs à l’étranger d’anciens étudiants, elle ne possède pas une vraie dimension internationale.

Des stages qui débouchent souvent sur des CDI

Euridis dispose d’un réseau de partenaires, au sein duquel elle place ses étudiants. Même si cette méthode paraît quelque peu déresponsabilisante, elle permet à l’école de s’assurer de la qualité du poste occupé par le stagiaire. L’alternance offre aussi à l’étudiant la possibilité de s’assumer financière-ment pendant dix-huit mois, et, très souvent en fin de stage, d’obtenir un contrat à durée indéterminée dans sa société d’accueil.Plus d’un an après être sortie de l’école, Nathalie le Maindre, ingénieur commercial chez Teamlog, dresse un bilan positif de sa formation : “Elle m’a permis de m’intégrer progressivement au monde de l’entreprise et d’obtenir un contrat à durée indéterminée à la sortie.” Aujourd’hui, comme la plupart de ses camarades de promotion, Nathalie peut donc estimer avoir trois ans d’ancienneté dans sa société. Toutefois, le statut de stagiaire ingénieur commercial n’est pas toujours évident à assumer. “A mi-chemin entre le stagiaire et le salarié, on a parfois du mal à se situer”, dit Vincent Kurowski, qui termine sa formation en stage chez Unilog. Mais “c’est avec l’expérience qu’on construit son autonomie”, répond Nathalie le Maindre. Parmi les projets qu’elle mène, Sandrine Belhromari, la directrice d’Euridis, prépare l’ouverture d’une formation au commerce électronique à Nîmes pour mars.

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Georges Favraud