La version 5.0 du client de messagerie de Qualcomm a comme principale amélioration la technologie ESP (Eudora Sharing Protocol). “Grâce à elle, les utilisateurs créent des répertoires partagés au sein desquels ils échangent et mettent à jour des documents”, explique Maxence Fournier, chef de produits chez AB Soft, distributeur du logiciel en France.
Un “vrai-faux” partage
De prime abord, le système semble fonctionner sur le principe du peer-to-peer (point-à-point). En réalité, chaque utilisateur héberge localement, sur son disque dur, un duplicata du répertoire partagé. Dès que l’un d’entre eux crée, modifie ou supprime un fichier contenu dans son propre répertoire, les autres participants du groupe de travail sont avertis automatiquement par un e-mail comprenant la pièce jointe.Bien que basiques, ces fonctions de travail de groupe permettent aux PME et aux TPE de collaborer facilement, indépendamment de la localisation géographique des intervenants. D’autres nouvelles fonctions, de moindre intérêt, sont aussi au menu d’Eudora 5.0. Par exemple, la possibilité de générer des statistiques sous forme de graphiques de l’utilisation du logiciel selon une périodicité journalière, hebdomadaire, mensuelle et annuelle. Enfin, une fonction d’analyse lexicale permet de signaler, avant lecture, des e-mails dont le contenu contient des propos indésirables. Seul l’anglais peut être analysé.
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