Il y a deux jours, les internautes apprenaient qu’une étude avait été effectuée par Facebook sur 700,000 de ses utilisateurs à leur insu. Le réseau social tente aujourd’hui de calmer le jeu en admettant avoir commis des erreurs. Dans le même temps, on apprenait par Reuters que le régulateur britannique d’internet ouvrait une enquête.
« Une mauvaise communication »
Sheryl Sandberg, la directrice des opérations de Facebook, était interviewée aujourd’hui sur une chaîne de télévision indienne. Si elle admet que l’entreprise a très mal communiqué sur le sujet, elle ne remet pas en question l’étude en elle-même. Sandberg tente toutefois de rassurer en affirmant que le réseau social est « concerné par les contenus partagés par ses utilisateurs », avant de préciser qu’il « se conformera à toutes les lois en vigueur ».
Une enquête ouverte en Angleterre
« Nous allons discuter avec Facebook […] afin de mieux comprendre les circonstances » déclarait ce matin Greg Jones, porte-parole de l’ICO, (l’équivalent anglais de la CNIL) toujours à propos de l’étude mise en cause. L’organisme britannique déclare ne pas être en mesure d’affirmer que le réseau social a enfreint la loi. En cas de manquement, l’instance anglaise a le pouvoir de contraindre les entreprises à modifier leurs conditions générales d’utilisation, voire de leur infliger des amendes pouvant atteindre 630,000 euros. De son côté, Sheryl Sandberg confirme que Facebook discute actuellement avec les régulateurs de nombreux pays.
Contactée par 01net, la CNIL précise analyser la situation « en concertation avec ses homologues européens ». Elle précise néanmoins que peu d’utilisateurs français sont concernés, l’étude ayant été menée sur des comptes réglés en anglais. Tout utilisateur qui se sentirait concerné peut cependant lui adresser une plainte.
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