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ETI cherche sa voie dans le commerce interentreprises

Le spécialiste s’appuie sur deux de ses derniers acquis technologiques pour élargir son marché et s’attaquer au secteur du commerce interentreprises.

La moitié du chiffre d’affaires de ETI (30 millions de dollars en 1999), spécialiste historique de l’extraction et de la transformation de données, reste issue du domaine du data warehouse (entrepôts de données). Après avoir opéré un virage vers l’intégration d’applications (EAI), ETI entend désormais jouer dans la cour du commerce interentreprises.Bien que ‘ les projets de mise en place d’entrepôts de données ne sont pas près de se tarir ‘, comme l’indique Stéphane Rexovice, vice-président Europe du Sud d’ETI, l’éditeur recherche de nouveaux marchés. Pour mener à bien cette entreprise, ETI fait valoir deux de ses dernières évolutions technologiques.La première est son nouvel outil Accelerator for MQSeries. Ce produit permettra à ETI*Extract, la solution phare de l’éditeur, d’exploiter MQSeries, le middleware asynchrone d’IBM pour faire migrer les données transformées d’une source vers une cible. ETI*Extract procédait jusque-là par des échanges de fichiers sur des protocoles de type FTP.‘ La partie front office d’un système de commerce électronique doit dialoguer quasiment en temps réel avec les applications opérationnelles ‘, explique Stéphane Rexovice pour expliquer cette évolution. Ce que ne permettait pas Extract lorsqu’il utilisait des protocles comme FTP.ETI se penche par ailleurs sur l’exploitation d’un autre standard XML, poussé par le W3C. Ce langage de description de contenu s’adapte en effet bien aux échanges d’informations entre entreprises. Aussi, dès septembre prochain, Extract sera-t-il doté d’une DSL (Data System Library) autorisant la lecture et lécriture de fichiers XML.

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Stéphane Parpinelli