Pour l’entreprise, l’idéal serait de connecter directement ses réseaux locaux Ethernet au réseau purement Ethernet sur couche optique (Optical Ethernet) de l’opérateur. Celui-ci constituerait alors une sorte de gros
commutateur, pivot du réseau local global virtuel de l’utilisateur.Aujourd’hui, l’interconnexion de réseaux locaux s’effectue souvent via des technologies de transport purement télécoms (relais de trames, ATM…), sur SDH. Le
Metro Ethernet Forum (MEF) a pour ambition de substituer Ethernet à ces technologies, afin que les opérateurs proposent aux entreprises des services d’interconnexion sans couture.
C’est le concept de MEN (Metro Ethernet Network). Selon le MEF, Ethernet présente, pour les exploitants télécoms, l’avantage de réduire leurs coûts d’investissement (Capex) et d’exploitation (Opex) de plus de 50 %
par rapport aux solutions traditionnelles, et donc d’abaisser leurs tarifs.
Le MEF veut fiabiliser le réseau
Mais du chemin reste à parcourir pour hisser Ethernet ?” au départ technologie de réseau local ?” au niveau de fiabilité et d’efficacité de SDH. Le MEF travaille dans deux directions : d’une
part, à la définition de services Ethernet (point to point ou E-Line et multipoint to multipoint ou E-LAN), avec la possibilité de transporter d’autres technologies, telle l’émulation d’un circuit E1 ; et, d’autre
part, au développement de mécanismes pour fiabiliser Ethernet.Il s’agit de la protection (restauration du réseau en moins de cinquante millisecondes après coupure d’un lien), des critères de qualité de service, des règles d’exploitation, de maintenance et
d’administration, ou encore de la définition des interfaces UNI (User to Network Interface), entre la société et le réseau, et NNI (Network to Network Interface), entre réseaux d’opérateurs. Selon Nan Chen, président du MEF, les
spécifications des services Ethernet devraient être prêtes en août prochain.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.