À l’image de ses concurrents, ce commutateur anciennement nommé BayStack, est équipé de 24 ports Ethernet 10/100/1000, dont 4 peuvent accueillir de la fibre. Point faible, Nortel est le seul constructeur à ne pas nous avoir
livré d’extension pour modules 10 Gigabit. Pour en bénéficier, il faut recourir au commutateur 5530 mais qui n’est pas compatible PoE. Pour bénéficier du PoE et du 10 Gigabit, il est donc impératif de créer une pile avec deux commutateurs.
Les matériels de Nortel peuvent créer une pile de 8 unités, l’ensemble étant administrable par une adresse IP unique. Le modèle 5520 est compatible avec l’outil d’administration centralisé Enterprise Switch Manager. Il est à même d’effectuer du
routage et est compatible avec les protocoles RIP et OSPF.Il peut aussi agréger des liens et mettre en place de la qualité de service grâce à une compatibilité avec les protocoles 802.1p et DiffServ. L’interface de supervision de la puissance est insuffisante et rien n’est indiqué
quant à la valeur de puissance délivrée par port. Le boîtier nous a été livré avec une alimentation de 600 W optionnelle, l’alimentation standard étant également compatible PoE. Autre point faible, la puissance délivrée sur 12 ports est
légèrement inférieure au standard, soit 178,8 W contre 184,8 W annoncés. Sur 24 ports, le 5520 est également légèrement en dessous avec 355,2 W fournis contre 369,6 W attendus. La qualité de service est bonne grâce à de bons
niveaux de gigue. Nortel est par ailleurs le seul constructeur à fournir un assistant pour la mise en place de la qualité de service. Le boîtier est administrable, entre autres, via HTTPS et SSH, l’interface proposée étant de qualité.Seuls deux types de comptes d’administration sont proposés contre quatre pour ses concurrents. De plus, il est le seul à ne pas accepter deux configurations alternatives. En matière électrique, le commutateur de Nortel a obtenu
le deuxième meilleur rendement du comparatif, derrière 3Com, avec un indice de 0,866 avec 24 ports. Cependant, le matériel de Nortel est le seul à mettre 100 ms avant de couper l’alimentation lors d’un court-circuit. Le standard fixant le
seuil maximal de 75 ms. Chez tous ses concurrents, ce temps avant coupure est au pire de 70,7 ms chez Alcatel. Comme chez HP, la durée d’exposition à une surcharge est également élevée avec 102,6 ms, contre 75 ms spécifiés par le
standard. Ce qui peut endommager certains dispositifs.
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