Une enquête du gouvernement américain portant sur des accusations de corruption contre Microsoft comporte des éléments au Pakistan et en Russie, signe qu’elle s’étend à l’international, affirme le Wall Street Journal mercredi sur son site internet.
Selon le quotidien, le Département américain de la Justice et le régulateur boursier américain (SEC) mènent une enquête préliminaire sur des accusations de commissions occultes versées par un ex-représentant du géant américain des logiciels en Chine.
L’enquête porte aussi désormais sur les relations de l’entreprise avec certains revendeurs et consultants en Italie et en Roumanie, ajoute le quotidien, citant des sources proches du dossier.
En Russie, un informateur anonyme a dit à Microsoft que des revendeurs de ses logiciels avaient versé des dessous de table à des cadres dirigeants d’une entreprise d’Etat pour obtenir des contrats.
Au Pakistan, un autre informateur affirme qu’un cabinet de conseil travaillant pour Microsoft a payé un voyage de cinq jours en Egypte pour un fonctionnaire et sa femme pour gagner un appel d’offre, poursuit le Wall Street Journal.
Le gouvernement n’a pour l’instant pas accusé Microsoft ou des employés du groupe de malversations, précise le quotidien.
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