Ni enseignants ni même campus ? C’est la Western Governors University ! Entièrement virtuelle, elle regroupe près de cinquante établissements universitaires, collèges et entreprises de dix-neuf états de l’Ouest américain.
Née à l’initiative du gouvernement de l’Utah au milieu des années quatre-vingt-dix, cette uni- versité virtuelle compte accueillir, d’ici à 2006, plus de trente-cinq mille étudiants chaque année. Elle leur proposera ses certificats ou diplômes touchant principalement l’informatique. En 1997, c’est au tour de la California Virtual University de voir le jour. Sous sa bannière, cent dix campus universitaires et collégiaux.
Ce principe de regroupement d’universités présente l’avantage de limiter les doublons dans les cours à distance proposés par les universités. Ce qui permet aussi, d’ailleurs, d’optimiser l’utilisation des ressources informatiques.
Mais, aux Etats-Unis, un parcours virtuel université par université est également envisageable. Il se trouve que – certificats ou masters -, les offres sont de plus en plus nourries. Le département computer science de l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign inaugure cette année, par exemple, un internet master in computer science.
L’université virtuelle du Michigan propose, quant à elle, un programme certifié en DAO (design assisté par ordinateur). Des masters de science en commerce électronique, en management des systèmes d’information ou des télécommunications sont accessibles à l’université du Maryland.
L’université d’Etat de Pennsylvanie dispose de programmes certifiés dans le domaine de la logistique. Les cours et diplômes proposés sont dispensés suivant certaines conditions. Le Toefl (Test of english as a foreign language), examen de langue anglaise pour les étrangers qui souhaitent entrer en université américaine, est souvent exigé. Certaines configurations techniques minimales sont requises. Et, bien sûr, ces cours ont un coût – 873 dollars par cours, par exemple, en logistique.
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