Cela fait plusieurs années que Google travaille à son projet de voiture sans conducteur. Volvo fait des essais similaires dans le cadre d’un projet financé par la Commission européenne (voir la vidéo ci-dessous). Si leur circulation est déjà autorisée au Nevada, en Californie et en Floride, ce n’est pas le cas dans les autres états des Etats-Unis. Aussi, le département des Transports américain a publié le 30 mai 2013 une première déclaration officielle pour unifier les futures réglementations, rapporte le New York Times.
Il a été recommandé aux différents Etats d’interdire la circulation des voitures sans conducteur sauf pour des tests grandeur nature. Cela dit ce texte n’est pas contraignant. L’autorité reconnaît que des véhicules disposant de fonctions semi-autonomes, comme ceux qui restent centrés sur une voie ou qui ajustent leur vitesse en fonction de celle du véhicule qui le précède, peuvent sauver des vies.
Les Américains ne sont pas encore convaincus
Ces déclarations officielles montrent combien l’administration et les grandes firmes technologiques avancent à des vitesses différentes. Pour les analystes, les autorités vont de toute manière devoir suivre les progrès technologiques et s’y adapter. Mais elles préfèrent attendre et analyser ce qui va se faire dans différents Etats avant de statuer.
Le patron de Google, Larry Page en est convaincu, la voiture sans conducteur va changer la vie de ses concitoyens. « L’Américain moyen passe 50 minutes par jour à se déplacer en voiture. Imaginez qu’il puisse occuper ce temps à autre chose. »
En attendant, outre-Atlantique, de nombreuses personnes restent sceptiques devant ces engins. Un sondage réalisé par l’Auto Alliance, un groupement des principaux constructeurs automobiles, révèle que 81 % des Américains s’inquiètent de la possibilité de voir des pirates informatiques prendre le contrôle de ce type de véhicule.
Découvrez le projet européen Sartre (Safe Road Trains for the Environment) :
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