La société d’étude Nielsen a analysé le marché américain des téléphones mobiles au cours du deuxième trimestre 2012, terminé en juin donc. Il en ressort une incroyable, mais logique, montée en puissance des smartphones puisque deux Américains sur trois ont choisi un téléphone intelligent quand ils ont dû acquérir un nouveau mobile.
Cet engouement pour ces « nouvelles » plates-formes a évidemment des répercussions sur les parts de marché (PDM) des différents acteurs du secteur. Sans grande surprise, Android continue à rafler le plus de parts de marché et motorise désormais 51,8 % des smartphones américains. iOS occupe, lui, la deuxième place avec 34,3 % de PDM. Très loin derrière, on trouve BlackBerry OS à 8,1 %, le reste (5,9 %) comprenant… tout le reste.
Parts de marché aux Etats-Unis des systèmes d’exploitation pour smartphone en juin 2012. Source : Nielsen.
Pour préciser un peu la tendance, il est intéressant de noter qu’en se concentrant sur les achats des trois derniers mois, la domination des deux leaders est encore plus forte. Android passe ainsi à 54,6 % de PDM, iOS à 36,3 % tandis que BlackBerry s’effondre à 4 % et le reste des OS concurrents à 5 %.
Apple en tête du classement des fabricants
Mais cette mise en perspective, où Android domine logiquement et clairement le marché, doit aussi être confrontée à une autre série de chiffres. Celle des parts de marché par fabricant. On découvre ainsi qu’Apple domine largement le marché avec environ 34 %. Les 51 % attribués à Android se divisent en quatre parts inégales. La première place revenant à Samsung, qui récolte 17 % de ce total, suivi par HTC (14 %) et Motorola (11 %), les 9 % restants sont répartis entre différents fabricants indéterminés.
Parts de marché aux Etats-Unis des fabricants de smartphones en juin 2012. Source : Nielsen.
Si le marché américain a toujours porté Apple plus haut que d’autres marchés nationaux, cette étude est intéressante par trois aspects. Montrer une tendance difficile à enrayer qui porte Android au sommet mondial de la téléphonie mobile. Il sera vraisemblablement l’OS de demain. Rappeler que malgré cela, Apple reste une marque extrêmement forte, au-delà de la rentabilité qu’elle arrive à tirer de ses smartphones, même si les années 2012 et 2013 devront être importantes en terme d’évolution pour ne pas dire de réinvention des exercices réguliers (iPhone, iOS, iPad, Mac, etc.) que la firme de Cupertino nous livre. Enfin, dresser un portrait clair de la situation avant l’arrivée de Windows Phone 8, que Microsoft espère suffisamment fédérateur pour regagner la confiance de ses partenaires et des utilisateurs.
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