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Et si vous n’êtes pas éligible…

Vous faites partie des quelque 450 000 foyers français qui ne peuvent bénéficier de l’ADSL ou du câble ? Tout n’est pas perdu : il existe quelques solutions de rechange pour surfer plus confortablement qu’en 56K. Passage en revue.

Le satellite couverture optimale

C’est actuellement le meilleur compromis pour les exclus de l’ADSL. Aucun problème de couverture : tout l’Hexagone est éligible ! Et les débits sont honnêtes : jusqu’à 3,6 Mbit/s en réception et 384 kbit/s en émission. Le tout est disponible à partir de 30 euros/mois, mais la téléphonie et la télévision sont en option. Le matériel de réception est facturé environ 400 euros, mais il est possible de le faire subventionner dans certains départements. À noter enfin que les volumes de données échangés chaque mois sont plafonnés (voir également notre article sur le sujet dans l’Oi n° 219, p. 52).

La 3G attention aux pièges

La couverture des réseaux 3G est de plus en plus étendue et déborde des agglomérations : pourquoi ne pas opter pour une clé 3G si vous n’avez pas droit à l’ADSL ? C’est très facile à mettre en œuvre, mais à prendre avec des pincettes, comme nous vous l’expliquions dans notre dossier du mois dernier (voir l’Oi n° 224, p. 28). L’illimité mis en avant par les opérateurs ne concerne que la durée sur certains forfaits, pas le volume de données. Certains usages comme la téléphonie sur IP ou la vidéo en streaming sont bloqués ou limités. Et les débits ne sont pas très stables.

Le Wi-Fi offres commerciales et système D

Le Wi-Fi n’est pas qu’une technologie à faible rayon d’action : un certain nombre de petits opérateurs (Wizeo, Wifi Telecom, Numeo, pour n’en citer que quelques-uns) proposent des accès à Internet exploitant du Wi-Fi à longue portée. Saluons l’initiative de certaines communes et collectivités locales, comme Tréflévénez et Le Kermeur dans le Finistère, qui ont créé leur propre réseau Wi-Fi associatif et qui font des émules.

Le Wimax espoirs déçus

Au milieu des années 2000, le Wimax était pressenti pour amener le haut débit dans les campagnes. Mais la technologie a mûri trop lentement et les opérateurs détenteurs de licences ont tardé à déployer leurs équipements. Au niveau national, Bolloré Telecom et Altitude Telecom (offre Wibox) continuent d’y croire.

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Christophe Gauthier