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Et si les informaticiens osaient quitter leur zone de confort ?

L’exercice en vaut la peine. A l’inverse d’entreprises à la recherche de clones, la SSII Lipton encourage le changement et la prise de risques. Une attitude peu courante qui vaut le détour.

Amphi retape ? Pédagogie ? Certes, la patronne de Lipton Informatique Conseil, Nathalie Ezerzer, n’a pas caché l’objet de l’atelier E=MC2 (Evolution = Métier x Carrière x Changement). La petite société de
services de 85 personnes, spécialisée dans la banque-finance, recherche en effet activement des candidats, débutants ou non.Le marché est actuellement propice. La démarche initiée dans la soirée de ce jeudi 6 avril ne manque pas d’originalité. Il s’agit de faire témoigner en quelques minutes, réunis autour d’une table, différents
profils ?” consultants, directeurs de projets, pilotes, maîtres d’ouvrage ?” avec des expériences variées de une à dix années, tous salariés de l’entreprise, devant un parterre de candidats potentiels.L’originalité ? La variété des parcours, des formations initiales, voire des nationalités. Une bouffée d’air frais dans un monde souvent ‘ stratifié ‘, où les entreprises paraissent si souvent
rechercher des clones. Ici, c’est l’opposé. Plus le parcours varie, plus Lipton Informatique semble s’y intéresser, appréciant et encourageant le changement, la curiosité, la prise de risques.Et les exemples d’abonder. C’est ainsi que des jeunes diplômés financiers, intéressés par les architectures informatiques, se sont peu à peu familiarisés avec la technique, pour entrer dans la maîtrise d’ouvrage, à
différents niveaux de postes.Et inversement. Des informaticiens ont osé ‘ sortir de leur zone de confort ‘. Telle cette jeune femme qui, en dix ans, avait franchi les étapes classiques de la maîtrise d’?”uvre,
d’analyste programmeur à chef de projet. Ne désirant pas poursuivre dans la technique pour la technique, elle a découvert l’intérêt de la maîtrise d’ouvrage dans le secteur financier, auquel ses missions l’avaient
familiarisée.‘ Ce fut le déclic, et j’ai changé à la fois de métier et de SSII. ‘ Une période difficile, certes, où elle doit apprendre à lutter contre l’étiquette technique qui lui colle à la peau. Mais,
à force de ténacité, et bien accompagnée par sa nouvelle société, en l’occurrence Lipton Informatique, elle gagne son pari.D’ailleurs, Nathalie Ezerzer en est persuadée : ‘ Le plus dur est de savoir se battre contre ses propres préjugés. ‘ Son art ? Découvrir les compétences de ses collaborateurs et les
entraîner à les utiliser dans de nouveaux environnements.* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 24 avril

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Anne-Françoise Marès*