La pandémie a posé la question de relocaliser en France une partie de la production industrielle. Parmi les multiples pistes étudiées, le gouvernement réfléchirait à lancer 500 tiers-lieux et fablabs estampillés « fabriques de territoires ».
Réduire la fracture numérique
Le sujet n’est pas nouveau puisque le gouvernement avait lancé il y a un an un programme pour favoriser l’émergence de ces structures d’ici la fin 2021 dans des villes moyennes et petites.
Le dossier est suivi par le ministère de la Cohésion des territoires. Mais Patrick Lévy-Waitz, entrepreneur et président de l’association nationale France tiers-lieux, a poussé l’idée de passer à la vitesse supérieure dans le cadre du plan de relance, comme le rapporte Le Figaro. L’intérêt serait multiple : mettre sur pied des micro-usines susceptibles de réduire notre dépendance à l’export dans certaines filières à la marge, créer du lien social hors des centres urbains, former les citoyens au numérique et favoriser l’insertion des plus jeunes sur le marché de l’emploi.
La crise sanitaire a été l’occasion pour les makers de prouver qu’ils étaient capables de produire du matériel de protection pour les soignants en un temps record. Mais pas seulement. Ils ont réussi à mettre en branle toute une force de production distribuée, opérant depuis chez eux ou au sein de tiers-lieux ou de fablabs. Leur tour de force est peut-être en train de payer.
Source : Le Figaro
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