35% des 16 à 24 ans ont déclaré avoir utilisé des applications de rencontres pour se faire des amis au cours des 12 derniers mois aux Etats-Unis, d’après une enquête réalisée par la société OnePulse pour le Wall Street Journal qui consacre un article au phénomène. 27% ont déclaré qu’ils se sentaient seuls en situation de confinement. Les femmes seraient plus nombreuses que les hommes (39 % contre 29 %) à recourir à ces applications de cette manière.
Bumble a vu un intérêt croissant pour son option de recherche d’amis, lancée en 2016, au cours de l’année qui vient de s’écouler. Le temps moyen que ses utilisateurs y passent a explosé lors du premier trimestre.
La fonction Passeport de Tinder plébiscitée
Match Group, qui possède Tinder, Hinge, Plenty of Fish et d’autres sites et applications de rencontres, a vu une augmentation considérable de personnes se connecter avec d’autres partout dans le monde.
La fonction Passeport de Tinder a été particulièrement plébiscitée, ce qui a poussé le groupe à la rendre gratuite à deux reprises lors de la crise sanitaire, alors qu’elle est normalement réservée aux abonnés. Elle permet de discuter avec des utilisateurs n’importe où dans le monde plutôt que localement.
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Les restrictions de circulation ont bien entendu dopé cette tendance. Mais elle s’explique aussi par le fait que les applications de rencontre sont désormais bien établies dans la société.
Familiers depuis plusieurs années avec leur fonctionnement, de nombreux utilisateurs en sont venus tout naturellement à explorer d’autres types de relations grâce à elles, d’autant qu’elles permettent de trouver des personnes qui ont les mêmes centres d’intérêt. Les applications de rencontre sont peut-être en train de muer en véritables réseaux sociaux pour les jeunes adultes.
Source : Wall Street Journal
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