Parmi les opérateurs du dégroupage et de la boucle locale radio, le plus insistant à réclamer une authentique portabilité des numéros est FirstMark Communications.“Les clients qui adopteront nos services de téléphonie entrante doivent pouvoir conserver leurs anciens numéros de téléphone, pour éviter d’avoir à modifier leurs documents commerciaux en changeant d’opérateur”, insiste Margot Mérimée-Dufourcq, sa directrice de la réglementation.La possibilité a été prévue explicitement par la loi sur les télécommunications de juillet 1996 et devait être effective pour la fin de l’année 2001. Les choses, hélas, avancent lentement. Conserver son numéro en changeant d’opérateur est certes possible, mais la procédure reste manuelle chez France Télécom. Elle n’a donc toujours pas été industrialisée et reste onéreuse.Le catalogue d’interconnexion proposé par France Télécom pour l’année 2002 prévoit même d’en augmenter le prix. Et, en France, on ne sait toujours pas s’il faut adopter un modèle de type britannique (base de numéros gérée par l’opérateur historique, mais qui ne résiste pas à la montée en volume) ou un modèle de type belge (base de numéros créée et exploitée par un GIE extérieur).La portabilité des numéros appliquée aux lignes dégroupées et aux boucles locales radio n’est pas différente, en tout cas, de la portabilité appliquée aux abonnés en présélection automatique. C’est pourquoi l’opérateur alternatif le plus actif sur le sujet est en réalité le câblo-opérateur UPC, qui veut en faire profiter ses abonnés résidentiels.“Il se charge de défricher le terrain à notre place, précise Margot Mérimée-Dufourcq, pendant que nous-mêmes, avec d’autres, nous nous concentrons sur les problèmes du dégroupage. Mais, en cas de besoin, il aura tout notre soutien.”FirstMark prévoit, pour sa part, d’offrir ses premiers services de téléphonie entrante dans le courant de l’année prochaine (www.firstmark.fr).
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