Quoi de plus difficile pour un informaticien que de faire comprendre à un directeur financier la nécessité de sauvegarder les données de l’entreprise… Cet exercice périlleux a été tenté par des centaines
d’informaticiens avant moi, et même si cela semble banal, les réactions ne le sont pas toujours. L’activité de mon ex-société étant des plus basiques (dans le BTP), cela ne nécessitait, à première vue, que des investissements
informatiques réduits. Lors d’un vaste projet d’uniformisation des systèmes d’information, nous nous étions cependant attaqués au problème de la sauvegarde et avions réuni les contrôleurs de gestion de plusieurs sites pour
comprendre leurs besoins en la matière et proposer une solution globale et fiable.Or les réactions furent très contrastées. Il y avait celui qui voulait absolument tout sauvegarder en double sur son site en temps réel avec une externalisation des sauvegardes quotidien nes et celui qui estimait que la sauvegarde ne
devait se faire qu’occasion nellement sur un disque externe. Ces deux types de réactions sont compréhensibles. Et ceux qui ont déjà subi un sinistre vous le diront : perdre des données est acceptable s’il s’agit
d’informations non stratégiques. Le tout reste une question de coût. ‘ Si cela revient moins cher de reconstituer des données plutôt que de les sauvegarder, pourquoi ne pas négliger l’aspect
sauvegarde ? ‘ m’a-t-on souvent demandé.L’argumentaire de ce type de projet doit donc être sérieux. Il faut avoir sectorisé les types d’informations par degré de criticité et proposer des solutions (et donc des coûts) adaptées à chaque niveau.* MM. Red, Grey, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.
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