Le téléphone mobile nuit-il à la santé ? Le débat semble bel et bien relancé. Le South China Morning Post s’est, en effet, penché sur l’étude d’EMC Technologies s’appuyant sur une méthodologie de Niels Kuster, professeur à l’Institut de technologie fédéral suisse, portant sur le taux de radiations des terminaux cellulaires.En décembre, le gouvernement britannique annonçait qu’il lançait un programme de recherche, de 11 millions d’euros, sur les conséquences de l’utilisation des portables sur la santé. Le magazine suisse K-Tip, quant à lui, publiait une étude sur le taux de radiations des portables.À l’issue des tests réalisés par EMC Technologies, deux appareils récents – le T28s, d’Ericsson ; et le 6210, de Nokia – se sont vu décerner la palme… des plus hauts taux de radiation, avec respectivement 1,27 et 1,19 W/kg. Cette mesure, le SAR (Specific absorption rate), traduit le niveau d’absorption par le corps d’une onde électromagnétique. Reste donc à connaître le taux acceptable, afin que le danger pour l’homme soit nul. Hélas pour le consommateur, il n’existe aucun standard international permettant de le préciser. On estime qu’il serait de 2 W/kg (et de 1,6 W/kg aux États-Unis).Généralement, les tests mesurant la radiation sont effectués à la puissance maximale du terminal. Or, ce niveau ne correspond pas à un usage courant. Le réseau le contrôle constamment afin de maintenir la qualité du lien radio. Ainsi, quand le téléphone est proche de la station de base, la puissance nécessaire est réduite. Le phénomène inverse se produit lorsqu’il est en bordure de la zone couverte. Ce mode de fonctionnement permet de prolonger la durée de vie de la batterie. C’est pourquoi les niveaux de radiation créés par les mobiles restent en dessous du niveau maximal. Aucune étude scientifique sérieuse n’a donc réussi à prouver les réels dangers.
Modifications biologiques
Bien que les ondes radio soient analysées depuis des décennies, le seul fait démontré, causé par l’absorption des ondes radio par le corps, est la création de chaleur. Au printemps 2000, un groupe d’experts britanniques indépendants rappelait que les mobiles produisaient des radiations susceptibles d’entraîner des modifications biologiques, sans pour autant provoquer des maladies.
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