Pour cette quatrième édition de la Mégane, Renault tente de renouer avec toutes les technologies embarquées qui ne semblaient plus être une priorité pour la marque française.
Dévoilée lors du salon de Francfort 2015 où le jury auto de 01net.com lui avait d’ailleurs remis un prix « coup de cœur », la Mégane 4 laissait déjà entrevoir de jolies choses. Elle s’annonçait même comme l’une des voitures les mieux équipées de son segment C.
Pour l’apprécier au mieux de sa forme – et de son design aussi – le constructeur a mis à notre disposition une Mégane GT équipée d’un moteur 1.6 L de 205 ch et d’un châssis 4Control.
Place au tout numérique
A l’intérieur, l’oeil est directement attiré par la seconde génération de R-Link, le système multimédia maison, matérialisé sur un grand écran de 9 pouces installé au centre de la planche de bord. Originalité : il est disposé à la verticale. Il est également bordé de touches sensitives offrant un accès direct aux fonctions principales tels que le menu d’accueil, la navigation, la radio ou encore les commandes de volume.
L’affichage en mode portrait offre également la possibilité, si l’utilisateur le désire, de diviser l’écran en deux sur sa hauteur pour obtenir deux plus petits écrans d’environ 5 pouces de diagonales : soit l’équivalent d’un écran de smartphone ou d’un GPS traditionnel. Résultat : le confort de lecture est bon sur ce grand écran, plutôt lumineux par ailleurs.
De son côté, le compteur de vitesse est lui aussi remplacé par une dalle LCD de 7 pouces pouvant afficher jusqu’à quatre thèmes et donc autant d’interfaces pour vous plonger dans une ambiance neutre, écologique (mettant en avant la consommation) ou encore sportive… Cette dernière colle particulièrement bien au caractère joueur et dynamique de cette Mégane GT.
Pas d’Android Auto ni de CarPlay
Comme la première version, R-Link 2 fonctionne sous un noyau Android, mais suffisamment remanié et habillé de surcouches pour que cela ne soit pas perceptible pour l’utilisateur. Les menus sont fluides et l’ergonomie ne nous a pas franchement posé de problème.
Mais les grands absents de ce R-Link 2 sont Android Auto et CarPlay, les interfaces multimédias de Google et d’Apple. Évidemment la technologie Bluetooth permet de connecter n’importe quel mobile pour passer ses appels ou écouter de la musique, mais certaines fonctions et applis manquent. C’est le cas, par exemple, de Spotify, mais aussi de toutes les interactions vocales qu’on peut avoir avec Google Now ou Siri (rechercher un restaurant, consulter la météo, l’information trafic, etc.).
Un défaut qui aurait pu être corrigé par le store d’applications de Renault, accessible sur R-Link, mais l’offre est encore trop faible pour donner satisfaction.
Mais, au-delà de ce détail, notre Renault Mégane GT d’essai nous aura procuré un certain plaisir, notamment pour son comportement routier, ses quatre roues directrices qui la colle au sol ou encore sa boîte double embrayage (EDC) réactive et souple selon les besoins.
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