Un milliard de transistors sur une puce de un centimètre carré de surface ! C’est l’exploit qu’Intel se dit prêt à réaliser durant la prochaine décennie. Aujourd’hui, le fondeur n’en case que (!) 40 millions sur ses derniers Pentium IV. Cela donnerait des processeurs à 20 gigahertz, soit au moins dix fois plus rapides que les dinosaures actuels. Cette énormité dans l’infiniment petit – chaque transistor n’étant plus qu’une poussière d’atomes – se trouve déjà concurrencée par la technologie d’IBM. Celui-ci prétend, en effet, soumettre le flux d’électrons circulant dans les puces à une plus grande discipline. Ce qui aboutirait – sans révolutionner les techniques de gravure actuelles – à accroître la performance des composants de 35 % et à atteindre des vitesses de l’ordre de 4 à 5 gigahertz. Fichtre ! Ce n’est plus la loi de Moore, c’est celle du ” more and more “… Voilà qui laisse aux constructeurs de PC de toute forme l’espoir de renouveler l’intérêt pour leurs produits. Car les perspectives de marché tendent, elles aussi, à se réduire – non encore à la taille du nanoclient, mais à celle, mieux connue, de la peau de chagrin. Pour la première fois de l’histoire, le marché va baisser de 6 % aux Etats-Unis. Pour le reste du monde, apparemment moins bien loti – de micros, entre autres choses… -, la croissance serait, en 2001, quasiment divisée de moitié (5,8 %). Aux confins de linfime, la technologie reste une grande espérance.
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