Pas facile de captiver un lectorat toujours plus exigeant. Il existerait même un jargon techno auquel les internautes sont allergiques. Des mots qui les ‘ font grimacer, frémir ou qui leur donnent envie de se
frapper la tête sur le clavier de l’ordinateur ‘.Pour les Britanniques, les néologismes les plus crispants appartiennent à l’univers des journalistes citoyens en ligne comme blogosphere ou blog ou blook, un terme qui
désigne un livre publié sur un blog. C’est le constat établi à partir d’une enquête menée pour le compte du site d’autoédition
lulu.com auprès de 2 091 adultes.Autres termes haïs par les internautes britanniques, la netiquette, la politesse sur Internet ; cookie, ce petit fichier espion qui traque le parcours des internautes sur la Toile ou,
encore, wiki, un site Web collaboratif. Mais la palme des mots les plus énervants revient à ‘ folksonomy ‘, un néologisme qui trouve son origine dans la contraction de
folks (les gens) et taxonomy (taxinomie, ou science de la classification) et qui désigne un système de référencement par les internautes eux-mêmes, comme c’est le cas des nuages de tags.
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