Si le public était au rendez-vous des salons ERP et Eprocurement 2002 au Cnit, dans certains stands, la morosité régnait. Aujourd’hui, les grands PGI n’ont plus la cote. Un éditeur parlait même de “secteur sinistré”. Sans aller aussi loin, Patrick Thiefine, directeur commercial de l’entreprise d’intégration 3Li, le reconnaît : “Tout le monde souffre. Contrairement à la fin des années 90 où elle atteignait environ 40 %, la croissance du marché n’est plus actuellement que de 2 %. Celui des grands comptes est complètement saturé.”Aujourd’hui, donc, les PME sont la cible des éditeurs de PGI. Paradoxalement, ce ne sont pas les plus forts qui tirent leur épingle du jeu. “Les grands comme SAP se heurtent aux petits éditeurs comme Navision, qui ont su proposer, il y a trois ans déjà, des solutions abordables pour les PME”, précise Thierry Boit, de Form-Scape. Un intégrateur travaillant avec Sage le confirme : “Les PME désirent moins des solutions globales avec gestion et comptabilité que des solutions de gestion de production. Ces modules sont primordiaux pour gérer l’activité et doivent être aisément configurables et modifiables. Les gens se méfient des usines à gaz comme SAP.” Des arguments que ne réfutera pas Thierry Meynle, directeur marketing d’Interlogiciel. L’éditeur du PGI Divalto n’a jamais connu un salon aussi dynamique.
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