Ces objectifs, qui peuvent paraître à première vue élevés, sont fondés sur les performances du pôle e-business développé par le cabinet de conseil aux États-Unis. Celui-ci a rempli ses objectifs pour 1999 en cinq mois d’activité, réalisant à l’issue de l’exercice un CA de 1 millards de dollars.
Actuellement, vingt collaborateurs hexagonaux évoluent au sein de l’équipe dédiée à l’activité e-business d’Ernst & Young. Ce noyau dur bénéficie de la souplesse structurelle du cabinet de conseil, qui peut porter facilement cet effectif de base à une centaine d’unités : “Notre équipe de consultants peut en effet s’enrichir de collaborateurs évoluant dans nos branches Audit, Corporate Finance ou Juridique et fiscale “, explique Jérôme Maroni, qui précise le champ d’intervention des compétences de ces ressources humaines.
Ernst & Young Conseil intervient en effet sur la définition stratégique d’un projet, sur la rédaction du business-plan, ainsi que sur le conseil dans le choix des fournisseurs ou des prestataires. “Nos prestations s’adressent aussi bien aux grandes entreprises et aux administrations qu’aux PME-PMI. Pour toucher ces dernières, nous pouvons nous reposer sur notre branche Ernst & Young Entrepreneur, spécialisée sur ce marché. En ce qui concerne les start-up, nous avons mis sur pied une offre spécifique, calculée selon les capacités de financement de ces jeunes entreprises. Celles-ci pourront nous rétribuer une fois leurs levées de fonds finalisées “, annonce Jérôme Maroni.
Si l’implication d’Ernst & Young reste encore limitée sur le plan de la mise en ?”uvre technique (développement, intégration), il n’en reste pas moins que le cabinet a mis en place une cellule dédiée à cet aspect : l’Advanced Development Center. Les capacités techniques de l’entité e-commerce d’Ernst & Young pourraient d’ailleurs bénéficier du rapprochement entre le cabinet de conseil et la SSII Cap Gemini, évoqué dernièrement avec insistance.
En ce qui concerne l’enveloppe moyenne des projets accompagnés, Jérôme Maroni l’estime osciller entre 500 000 et 2 millions de francs pour les missions stratégiques. Ce type de fourchette se révèle en revanche beaucoup plus difficile à formaliser pour toutes les missions de déploiement. “Leur envergure moyenne est vraiment difficile à jauger. On peut toutefois imaginer que Ernst & Young est capable d’intervenir sur des budgets allant de 1 à 50 millions de francs “, conclut le directeur de mission.
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