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Ericsson SE joue la carte IP

Pour mieux vendre ses PABX et ses téléphones IP, le Suédois devient un véritable intégrateur. Un tournant dans sa politique d’offres.

Face aux bouleversements intervenus dans la distribution des PABX d’Alcatel et d’EADS, Ericsson SE, la division qui s’occupe en particulier des plates-formes MD110 et 50, ne pouvait rester inerte. Il a annoncé, le 6 décembre dernier, qu’il devenait un intégrateur à part entière avec à sa tête, en France, Stéphane Grasset, venu de la maison mère. Depuis près de deux ans déjà, la société travaillait en partenariat avec Extreme Networks, qui propose le WebSwitch, un commutateur IP pouvant gérer quatre-vingt-seize postes.

Des perspectives stimulantes

Outre ses propres cartes IP pour les modèles MD Evolution et MD110, Ericsson SE commercialise des passerelles VoIP d’origine Memotec pour réunir des postes analogiques et profiter des lignes IP à coûts réduits, et mutualiser les frais d’accès à Internet. La division travaille avec les principaux opérateurs et, à l’occasion de cette annonce, Cegetel Entreprises a présenté le réseau VoIP, mis en place au Crédit Immobilier de France pour sa région Nord.Guy Mans, directeur général d’Extreme France, précise en privé que “la situation des intégrateurs téléphoniques est en train d’évoluer rapidement face à un Cisco qui veut occuper tout le terrain”. Il ajoute : “Nous travaillons en pleine confiance, et les perspectives d’extension chez les grands comptes sont stimulantes.”

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Thierry Outrebon