Le principe d’une alliance entre le troisième fabricant mondial de portables, Ericsson, et le puissant groupe nippon Sony était connu depuis quelques jours. On en connait désormais les détails. Les deux nouveaux partenaires envisagent de lancer leurs premiers produits communs dès le premier semestre 2002, a précisé le directeur général d’Ericsson, Kurt Hellstrom, lors d’une conférence de presse donnée simultanément à Stockholm et à Tokyo.” Nous créerons une marque entièrement nouvelle pour les produits qui seront issus de notre coentreprise. Les activités commenceront en octobre de cette année, et nous comptons lancer les premiers produits dans le courant du premier semestre 2002 “, a affirmé Kurt Hellstrom.En simulation, la future entité, avec 3 500 employés dans le monde, afficherait un chiffre d’affaires pro forma de 7,2 milliards de dollars pour l’exercice 2000, avec 50 millions d’unités livrées.Sony a précisé qu’il pourrait investir de 300 millions à 500 millions de dollars dans la coentreprise, dont l’introduction en Bourse n’a pas été évoquée, selon Kurt Hellstrom. Ce dernier a souligné que l’entreprise serait rentable dès sa création, avec un format idéal pour les marchés de l’Internet mobile et de la téléphonie mobile de troisième génération.
Ericsson dans le rouge
Ericsson a récemment annoncé une perte nette de 4,9 milliards de couronnes suédoises (487,2 millions de dollars) pour les trois premiers mois de l’année. Pour tenter d’enrayer la chute, il a prévu 12 000 suppressions de postes supplémentaires, ce qui porte à 22 000 le nombre des suppressions d’emplois depuis le début de l’année, soit plus d’un cinquième de ses effectifs.Confronté, comme de nombreuses autres sociétés de la haute technologie, au ralentissement de la croissance américaine et à une baisse de la demande des consommateurs et des entreprises, Ericsson a prévenu qu’il accuserait une perte du même ordre au deuxième trimestre et que ses marges dans les réseaux devraient rester faibles toute lannée.
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