En redirigeant les requêtes vers le serveur le plus disponible, les outils d’équilibrage de charge garantissent aux sites web des temps de réponse acceptables ?” un avantage appréciable compte tenu de l’explosion du trafic. Les offres matérielles et logicielles se côtoient. Pour les premières, Radware, fournisseur du boîtier WSD (Web Server Director), destiné aux serveurs, a complété son offre avec Fireproof pour les pare-feu et CSD (Cache Server Director) pour les serveurs de cache. Il est désormais rejoint par les poids lourds de l’univers des réseaux. L’an dernier, en effet, Cisco et Nortel, ont respectivement racheté Arrowpoint et Alteon pour se renforcer dans ce domaine. Côté logiciel, les spécialistes comme Evidian (Safekit) ou Resonate (Central Dispatch) voient arriver de puissants concurrents tels qu’Atos, IBM ou Microsoft.
Prendre en compte la montée en puissance de l’architecture
Bien que les systèmes d’équilibrage de charge demeurent en général simples à installer et qu’ils proposent globalement des services équivalents, les offres logicielles s’avèrent moins onéreuses et plus souples. “Nous avons installé WSD dès 1998 dans nos architectures web transactionnelles, explique Vincent Lefèvre, responsable de l’infrastructure réseaux et télécoms du Crédit du Nord. L’objectif est d’assurer à la fois la répartition des charges et la haute disponibilité. Plus tard, nous l’avons complété avec Fireproof pour plusieurs pare-feu. Nous avons pu mettre en place simplement une véritable politique de répartition des charges en jouant sur le nombre de connexions, les volumes échangés, la périodicité et bien d’autres paramètres.” Ces solutions prennent également en compte la montée en puissance de l’architecture en place. “ Nous avons installé deux serveurs WSD redondants pour gérer trois serveurs Bull Escala, explique Hervé Touati, responsable du département réseaux et télécoms de l’ANPE. Ils seront suffisants pour la dizaine de serveurs sous Linux que prévoyons d’installer dans trois mois.“Certaines entreprises font le choix de la solution logicielle à cause de son prix. “Nous avons décidé d’installer Safekit, d’Evidian, pour deux serveurs dans l’environnement de l’un de nos clients, explique Laura Bertalero, responsable de projet chez Integris en Italie. La solution logicielle est plus flexible si l’on modifie l’architecture. La solution matérielle, plus chère, n’est justifiée que si l’on gère plusieurs serveurs.” Ce produit, peu onéreux, est adapté à la haute disponibilité. ” Safekit nous permet d’assurer aux banques un indice de satisfaction de 99,70 % pour superviser un réseau vingt-quatre heures sur vingt-quatre “, précise Hamadi Belhouaichat, chef de projet au Groupement pour un système interbancaire de télécompensation (GSIT).
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