Après un test dans vingt et une villes d’une dizaine de pays, le service sera étendu à une cinquantaine de pays.
Cette offre, l’une des toutes premières chez les opérateurs, s’appuie sur des routeurs multiservices de Cisco.
Transporter voix et données sur une seule infrastructure, c’est désormais le leitmotiv des Cisco, Nortel, Lucent ou Alcatel… Pour l’utilisateur, les avantages sont évidents, puisqu’il n’aura plus qu’un seul réseau à déployer et à gérer. D’où une simplification, une rationalisation et une baisse des coûts.
Reste que les réseaux IP n’ont pas été conçus au départ pour des trafics temps réel exigeants, comme la voix. De plus, il faut doter les équipements de nouveaux mécanismes pour attribuer des priorités aux différents types de trafic. Un peu comme si, sur un réseau routier, il fallait distinguer les transports urgents (voix et vidéo), les transports importants (applications critiques) et les chargements ordinaires (messagerie, page Web…).
Déjà pas évidente à maîtriser dans un réseau privé, la tâche est rude au niveau de celui d’un opérateur, puisqu’il lui faut parfaitement calibrer ses liaisons et les niveaux de priorité.
Equant est l’un des premiers à se lancer dans l’aventure. Ce n’est pas une surprise : il avait été l’un des pionniers des services de voix sur relais de trames, autre technologie de transport des données, mais plus orientée télécoms quIP.
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